De nouveaux obstacles pour la vente de médicaments en ligne
Selon une information du Figaro, le gouvernement souhaiterait appliquer un code de « bonnes pratiques » plutôt contraignant aux ventes de médicaments sur Internet.
A titre d’exemple, les professionnels seraient obligés de vendre ces produits en ligne au même prix que ceux disponibles dans les officines physiques. En comptant les coûts de livraison, les médicaments sur internet seraient donc plus chers que ceux commercialisés en officine. Autre obstacle identifié : « l’obligation d’avoir en stock, dans les officines, la totalité des produits mis en vente sur Internet. »
Cité par Le Figaro, Bruno Laserre, président de l’Autorité de la concurrence, estime « ces mesures très dissuasives ».
Compte tenu de la situation, l’autorité lance aujourd’hui une grande enquête pour étudier la formation des prix dans le secteur. Elle ne devrait rendre un avis que d’ici la fin de l’année 2013.
L’objectif de cette enquête est de formuler des propositions et d’apporter des conseils pratiques.
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C’est le moment de profiter des premières pharmacies en ligne françaises, qui pratiquent des prix plus bas que la plupart des officines !
Voir par exemple http://LaSante.net, lancé il y a quelques mois par une officine lilloise.
Je trouve que cette nouvelle idée du gouvernement est vraiment mauvaise : internet permet justement d’apporter un peu de concurrence, et de faire baisser les prix de médicaments souvent vendus trop chers !
Bruno Laserre et nos chers Ministres feraient bien de se préoccuper de l’activité illicite de vente de médicament organisé par NewPharma.be et plancher sur l’amélioration du service apporté au consommateur plutôt que de se focaliser sur des mesures dissuasives qui n’ont aucune espèce d’intérêt.
Notre gouvernement pourrait aussi peut être s’agacer du comportement de MEL eu égard son activisme déplacé dans la vente de médicament par ses centres de parapharmacie ?
Les pharmacies adhérentes a l’offre de 1001pharmacies.com (leur permettant de vendre en ligne) et celles vendant en ligne ne cherchent pas forcement à devenir des discounter, mais plutôt à regagner une clientèle qui leur échappe en partant sur Internet. Je pense que cela va donc à l’encontre des règles de concurrence, mais peu éviter a une profession de s’entre tuer.